Dans son rapport sur l’organisation de l’offre de soins en psychiatrie, la Cours des comptes a relaté les besoins en psychiatrie.
Ces besoins sont multiples. Ils vont des troubles dits « légers » ou « modérés », qui comprennent la plupart des troubles dépressifs et anxieux, aux troubles « sévères », regroupant, entre autres, les troubles psychotiques et bipolaires. Ces derniers demandant évidemment des parcours de soins plus complexes. Dans l’état actuel des choses, ce manque d’organisation par niveaux de spécialisation est délétère pour la qualité des soins prodigués. Ainsi, dans son rapport, la Cour des comptes pointe du doigt l’existence de déficiences multiples concernant la prise en charge des patients aux troubles dits « sévères ».
A cela s’ajoute des hospitalisations trop longues, et un recours excessif à la re-hospitalisation sous contrainte. Mais également un manque accru de suivi des patients après l’hospitalisation, que déplore la CSF.
Présent dans deux établissements psychiatriques grâce la mobilisation de nos vaillants représentants des usagers, le constat est le même. Ce secteur de la santé est souvent délaissé au deuxième rang et la crise sanitaire a empiré cette triste situation.
Chaque usager du système santé a des droits qui doivent être respectés.
En tant que association de défense des usagers du système santé aussi, la CSF réclame une réforme juste et équitable dans l’organisation des soins en psychiatrie.